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Marianne Anselin

Born in 1980 in Lille, Marianne Anselin works in Paris since 2007.
She has studied in France and Switzerland with famous jewerlers such as Sophie Hanagarth, Esther Brinkmann and Gilles Jonemann.
Her work is exhibited permanently in several galleries in France and abroad In 2009 her first solo exhibition took place at the Espace Solidor in Cagnes-sur-Mer, and in 2013 she took part in the exhibition «Dans la ligne de mire, scène du bijou contemporain en France» at the Musée des Arts Décoratifs in Paris as well as in the exhibition «Reflet(s)» at the Palais de Tokyo. One of her pieces was selected for the Museum of Modern Art landmark exhibition «Médusa, bijoux et tabous» in 2017.
Her work is present in various private and public collections (Musée des Arts Décoratifs de Paris, La piscine Musée d’Art et d’Industrie de Roubaix, and the collection of the city of Cagnes-sur-Mer), and is also featured in books publication « The compendium Finale of Contemporary jewellers 2008 », Darling Publication ; « Dans la ligne de mire, Scènes du bijou contemporain en France », Les arts décoratifs Publication ; « Bijoux contemporains, une passion », Du Regard Publication.

« I’ve been exploring metal for about 20 years now through many techniques.
I walk and search through nature, and then I create and handcraft jewels in my workshop. I roam mountains, wasteland and wild lands, long valleys, brownfield areas, abandoned houses. I gather what has been left behind, forgotten, everything that resonates with my aesthetic approach. Tincans, cartridge shells, wood, leaves, rusty drums, patinated by wind and rain, they become my main raw material.
Transforming these rusted industrial objects into pieces of jewelry allows me to look into
another kind of preciousness : the way time marks matter. I want to win the heart of that
memory, its forgotten spirit. I forge it, pierce it, fold it and bend it ; I adorn it and set it with precious stones, wed it to silver, endow it with gold.
So I forge metal to red and i feel that i am fully utilizing  the metal’s material properties : distort it, stretch it, shrink it. That hand to hand combat with matter, amplified by noise and heat, leads me to a purely formal study of metal, backed on the search for color through flame patination.
My workshop is the place of this transformation, where preciousness means gazing between nature and culture.
Forging is like walking, it is physical, a rhythmical action that demands at once concentration and letting go, akin to méditation »

Marianne Anselin

Marianne Anselin

Née en 1980 à Lille, Marianne Anselin vie et travaille à Paris depuis 2007.
Elle a étudié en France et en Suisse avec de grands noms de la bijouterie tels que Sophie Hanagarth, Esther Brinkmann et Gilles Jonemann.
Depuis 2005, son travail est exposé dans des galeries permanentes en France, en Suisse, en Allemagne, en Belgique et au Canada. Sa première exposition personnelle a eu lieu en 2009 à l’Espace Solidor de Cagnes-sur-Mer. Elle a été invitée à participer à de célèbres expositions en France comme « Dans la ligne de mire, scène du bijoux contemporain en France » au Muséum des Arts Décoratifs de Paris, « Reflet(s) » au Palais de Tokyo, et « Médusa, bijoux et tabous » au Musée d’Art Moderne de Paris.
Ses pièces sont représentées dans des collections privées et publiques (Musée des Arts Décoratifs de Paris , Musée « La Piscine » d’Art et d’Industrie de Roubaix, Collection Municipale de l’Espace Solidor de Cagnes-sur-Mer), et aussi dans les publications de livres (« The compendium Finale of Contemporary jewellers 2008 », Darling Publication ; « Dans la ligne de mire, Scènes du bijou contemporain en France », Les arts décoratifs Publication ; « Bijoux contemporains, une passion », Du Regard Publication).

« Depuis 20 ans maintenant j’explore le métal au travers de techniques diverses. Je marche et cherche dans la nature puis je crée et fabrique des bijoux dans mon atelier.
J’arpente les forêts, les zones en friche, les terrains vagues, les longues vallées, les zones industrielles, les maisons abandonnées. Je recueille ce qui a été laissé, oublié, tout ce qui entre en résonnance avec mon histoire esthétique. Boîte de conserve, cartouche de chasse, bois, feuilles, vieux bidons rouillés, patinés par le vent et la pluie, deviennent ma matière première. Transformer des objets industriels rouillés en bijoux me permet de m’intéresser à une autre préciosité : l’empreinte du temps sur la matière. Je veux conquérir le cœur de cette mémoire, son esprit oublié.
Alors je la forge, la perce, la plie, la courbe, l’orne, la sertis de pierres, la marie à de l’argent, la dote d’or.
Par ailleurs je forge le métal à rouge et j’ai ainsi la sensation d’utiliser pleinement les propriétés de la matière métallique: la déformer, l’allonger, la rétreindre… Ce corps à corps avec la matière, amplifié par le bruit et la chaleur, me mène à une pure étude formelle du métal, renforcé par une recherche sur les patines à la flamme.
Mon atelier est le lieu de cette mutation, où la préciosité est un regard entre nature et culture.
Forger est comme marcher, c’est un acte physique, rythmé, qui demande concentration et relâchement de la pensée, proche d’une méditation. »
Marianne Anselin

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